Barrios illumine le Metropolitano
Pablo Barrios, pur produit du centre de formation de l’Atlético de Madrid, a laissé une agréable impression lors du dernier affrontement contre le Real Madrid. Malgré la défaite, le jeune joueur a démontré son potentiel et sa capacité à devenir un pilier fondamental de l’équipe.
Bien que l’élimination de la Ligue des champions ait été un coup dur, Barrios a des raisons d’être optimiste. À 21 ans, Barrios a disputé son 14e match dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, offrant un véritable récital de football.
Dans un match où la pression était maximale, le milieu de terrain a prouvé qu’il avait surmonté des moments difficiles, s’imposant comme une pièce maîtresse du système de Cholo Simeone.
Sa précision dans ses passes (88% de réussite) a facilité la connexion avec des joueurs comme Julián Alvarez et Griezmann, générant un danger constant dans la surface de réparation adverse.
Au-delà de sa qualité avec le ballon, Barrios s’est également distingué dans le domaine défensif, en effectuant des couvertures et en récupérant des ballons cruciaux. Son déploiement physique et tactique a contribué à neutraliser le milieu de terrain du Real Madrid, minimisant l’impact de joueurs comme Tchouameni et Modric.
Après une saison de consolidation dans le onze de départ, Barrios a démontré sa valeur dans des matchs très exigeants contre des rivaux de classe mondiale tels que le PSG, le Real Madrid ou Barcelone.
Son excellent niveau lui a valu de faire ses débuts avec l’équipe nationale espagnole, et bien qu’il ne figure pas dans la dernière convocation, Luis de la Fuente suit de près son évolution. Aux côtés de De Paul, Barrios forme un milieu de terrain solide et compétitif, capable de dicter le rythme des matchs.
Malgré ses performances remarquables, le jeune joueur a encore une marge de progression, notamment en ce qui concerne son efficacité devant le but. S’il parvient à affiner sa précision, Barrios pourra franchir un cap définitif et devenir un footballeur de classe mondiale.
